FRISE

 

Fugitive l'enfant

lovée dans sa robe rêveuse

où s'engouffre l'essor de ses rondes heureuses

comme de blancs cerceaux qui volent vers le ciel...

 

tandis que sur ses joues pâles par instants

l'écho lointain des fables enfantines

parmi les accents tristes de l'olifant

fait courir l'effroi d'un brame infini.

 

Elle couvre oublieuse

son corps d'images fastueuses où vont et viennent

par les allées bruissant d'un battement d'un ombrelles

et de fièvre foraine de blanches amoureuses...

 

Que savez-vous belles dames

blondes et nues dans l'opulence d'août

de ces femmes aux longs corps frêles

et de l'enfant si pâle passant au long des carrousels ?

 

Anne Charrade 1987

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