MUSE 2

O belle ô gracieuse (frag 108)





Sa voix était  si proche que le vent s'est posé.

Le chant discontinu descendait sur l'eau calme...

Elle parut, rêvée des sables.

Ses mains rejointes portaient des brassées de fleurs pâles.

L'accompagnait le tremblement infini de mon âme...

 

Prenez soin, vous qui passez entre l'écart des vagues,

de l'aile qui frémit dans le lointain dressé,

du souffle qui veille au bord des branches réceptives,

et qui fut l'appel et la route,

et l'équilibre des forces au-dessus de ses pas...

 

Car ils savent, quand je ne sais encore,

dans la bouleversante proximité du soir

à quoi rêve son bras tandis qu'elle s'endort...

 

Anne Charrade

Février 2006

 



 

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