EPIPHANIE

 

 

 

Poreuse au bord des bruits que la vie resserre autour de toi,

tu te tiens, par quelque intime sidération,

sans geste pour saisir ni parole pour nommer...

 

 

Telle tu m'apparus à l'heure chaude, dans l'odeur lourde des figuiers qui montait jusqu'à nous.

 

 

Oh! que quelque chose reste de la rêverie de tes yeux,

sur mon âme,quand se sera dissoute sans force

leur lumière dans le lointain!.....

 

 

Ne plus aimer que ce rien dans le repos de ta main nue

qui me prend et m'éloigne et me ramène

inlassablement de ses rythmes paisibles...

 

 

Et n'être que les mots qui gardent ta caresse!

 

 

 

 

Anne Charrade juillet 2007

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